Résumé : Les premiers voyages à bicyclette suscitent de vives réactions dans le public masculin : peut-on laisser le beau sexe enfourcher un véhicule qui libère les corps et permet des échappées hors du foyer ? Les discours de la Belle-Époque prescrivent une hygiène cycliste pour conformer les corps féminins à une norme physiologique et morale, soit en prétendant soigner leurs penchants érotiques par la bicyclette, soit au contraire en recommandant de les protéger contre cette invention pathogène.