Résumé : Exposé au trafic et aux intempéries, le cycliste est un voyageur particulièrement vulnérable. Par conséquent, la mort sature son imaginaire et son discours, dans lesquels elle peut remplir diverses fonctions : ludique, résurrectionnelle ou constative. Il s’agit ici d’analyser ces fonctions narratives de la mort et sa complicité avec une écriture conjuratoire dans les récits cyclistes d’auteurs anglophones et francophones (notamment Barbara Savage, Bernard Chambaz, Bruce Weber et David Goodrich).