Résumé : En 1877 et 1886, la Bièvre, rivière parisienne particulièrement polluée, indissociable de ses alentours de pauvreté, a fait l’objet de deux poèmes en prose emblématiques de Huysmans, flâneur et peintre qui saisit l’esprit d’un lieu moderne avec lequel il se sent intimement en phase. La mélancolie qu’il y éprouve témoigne de la conscience aiguë de la disparition prochaine à laquelle cet espace semble voué. En attendant, le poète en prose puise dans la déchéance du site des trésors de beauté.