Résumé : Tandis que Noël est très présent dans la littérature de jeunesse, les productions dramatiques pour la jeunesse sont peu nombreuses à l’aborder. Or, c’est justement en s’emparant de ces rares productions dramatiques pour la jeunesse et en les comparant aux productions – également ténues – du répertoire dramatique général que la singularité du théâtre pour la jeunesse apparaît. Si certaines productions, qui ne versent ni dans le misérabilisme ni dans la simplicité sont capables de se réapproprier Noël, c’est souvent pour proposer un regard sans concession sur le monde contemporain. Le choix du public semble dès lors diriger le geste artistique, impliquant des procédés et des stratégies variés lorsque ces productions renoncent à l’« esthétique de la désespérance » (Philippe Meirieu).
