Résumé : Considérant que Gremlins est à la fois un conte de Noël et un splatstick, nous montrons comment et pourquoi Joe Dante a réalisé la synthèse de deux esthétiques apparemment contradictoires, celle de Roger Corman d’une part, celle de Steven Spielberg de l’autre. Oscillant ainsi entre la protestation issue du Nouvel Hollywood et le merchandising qui s’impose dans les années 1980, Gremlins n’est pas seulement un film de monstres sur les fêtes de fin d’année, c’est aussi un film sur les pouvoirs du cinéma.