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Classiques Garnier

Avant-propos

  • Type de publication : Article de revue
  • Revue : La Revue des lettres modernes
    2021 – 9
    . Julien Gracq et la guerre
  • Auteur : Marot (Patrick)
  • Pages : 13 à 20
  • Revue : La Revue des lettres modernes
  • Série : Julien Gracq, n° 9
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782406121176
  • ISBN : 978-2-406-12117-6
  • ISSN : 0035-2136
  • DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12117-6.p.0013
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 18/08/2021
  • Périodicité : Mensuelle
  • Langue : Français
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AVANT-PROPOS

Quand on a vu la retraite de Russie, comme Stendhal, ou quand on a fait Dunkerque… [] eh bien ! Jai « fait » (vu plutôt – « faire » serait trop dire) Dunkerque, qui ressemblait dassez près aux laisser-courre dune maison de fous. Comme homme, cela me touchait dun prodigieux intérêt [], comme écrivain, par une profonde insignifiance. Il ny avait rien là pour moi là-dedans. Dans lartiste, il y a aussi le soma et le germen, pour reprendre le langage des généticiens : entre les deux, une cloison en partie étanche. (L2, II, 188)

Cette fin de non-recevoir apportée par Julien Gracq à une écriture de la guerre était assez ferme pour imposer largement silence à la critique qui, hormis une thèse non publiée dAtsuko Nagaï1 et quelques articles, sest en effet abstenue de sengager sur ce sujet tabou, tout comme elle sest au demeurant rétractée sur dautres motifs frappés dun interdit identique, tels que la sexualité ou le sacré. Le passage cité de Lettrines donne ses arguments : l« excitation » (ibid.) liée à la guerre est trop forte pour permettre le travail de tri et de mise à distance nécessaire à lécriture ; les états limites (« la faim, le froid, la peur, la souffrance physique ») connus lors de cette expérience ne sont guère transmissibles : ils relèvent dune « expérience directe » et violente qui ne laisse pas de traces dans la mesure où « lêtre vivant [] naccepte de se souvenir que de ce que, dune certaine manière, il prolonge ». On peut toutefois noter que les exemples vécus évoqués par lécrivain concernent surtout sa captivité au camp dHoyerswerda, en Haute Silésie, dont seul un passage en forme de rêverie poétique dans Un Beau ténébreux et quelques fragments tardifs dans les recueils de notes font état. Mais force est de constater quau rebours de cette déclaration, Gracq na cessé de tenter de dire la guerre, depuis les deux textes (Souvenirs de guerre, Récit) portés en 2011 à la connaissance des lecteurs par Bernhild Boie jusquà la dernière fiction (Le Roi Cophetua) 14et à quelques fragments, en passant par les trois romans les plus longs de lécrivain : Le Rivage des Syrtes bien sûr, Les Terres du couchant – ce somptueux récit inachevé révélé en 2014 et qui dit de la guerre ce que nen dit pas le texte de 1951, et Un Balcon en forêt qui plus que tout autre ouvrage publié par lauteur reprend – au prix dun tri drastique et de transpositions maintes fois commentées par la critique – une partie du matériau des manuscrits de guerre.

Rappelons que Gracq fut accompagné pendant sa petite enfance par les échos quotidiens de la première Guerre Mondiale dont il retrouvait limagier dans LIllustration, quil participa activement à la « drôle de guerre » dont il connut les combats entre le déclenchement de loffensive allemande le 10 mai 1940 et la capture de sa section le 2 juin, que sil ne fut enfin que témoin à distance délibérée des guerres de la décolonisation, en Indochine puis en Algérie, qui occupèrent tant les intellectuels français de sa génération (on sait quil refusa de signer le « Manifeste des 121 »), il en suivait le déroulement au jour le jour avec lintérêt passionné de lhistorien – celui quil éprouvait tout aussi bien pour les guerres de Vendée ou pour les ouvrages des théoriciens de la guerre révolutionnaire. Il y a chez Gracq, et il le rappelle dans le fragment de Lettrines cité ci-dessus, une méfiance à légard de toute transposition directe immédiate de lévénement vécu. Les Manuscrits de guerre eux-mêmes ont été rédigés une fois lécrivain revenu de camp, la seconde mouture (Récit) présentant par rapport à la première (Souvenirs de guerre) une tentative de mise à distance à la fois par la subjectivation, qui lisse lenchaînement factuel au bénéfice du ressenti et de la réflexion détachée, et par le passage à la troisième personne, désignant ce lieutenant G qui tient du pseudonyme de lécrivain linitiale quil léguera à Grange – une initiale qui sert aussi à marquer une différence par rapport au lieutenant Poirier et qui entend désormais verser lexpérience de la guerre au compte de lécriture. Cest ce quindiquent les manuscrits de guerre, qui font en quelque sorte le constat de linsuffisante décantation qui les caractérise encore, mais qui appellent sans équivoque la reprise du travail décriture : « La poésie de la guerre [] met des dizaines dannées à distiller ses pures essences. » (SG, 67)

De même limmédiateté de lévénement est récusée par une vision de lhistoire qui davantage quau prestige de la chronique événementielle en appelle à des effets de superposition cyclique dont Le Déclin de lOccident 15dOswald Spengler2 a fourni le modèle à la fin des années 40, voire a alimenté un imaginaire de léternel retour dont l« Avis aux lecteurs » dAu château dArgol suggérait déjà la figure. Gracq est à cet égard à contre-courant de nombre décrivains contemporains (songeons à Aragon ou Giono par exemple) qui quant à eux se détournent de toute vision synthétique et symbolique de lHistoire au profit de la chronique. On perçoit de fait, des Souvenirs de guerre aux Terres du couchant, une accentuation croissante dune telle recherche de la mise à distance et dun tel effacement de la part de lévénement : celui-ci semble en effet tout proche dans le premier manuscrit, quon sent presque coller à ce qua pu être un journal de guerre aujourdhui disparu ; il est à peu près absent du Rivage des Syrtes où il est réduit comme on sait aux trois coups qui accompagnent au théâtre le lever du rideau, et à peu près autant des Terres du couchant où les épisodes de combat sont évoqués fugacement, décentrés au profit de ce qui les précède ou les suit, et ne sont pas plus compris par leurs acteurs que ne létaient ceux des Manuscrits (Gracq sinscrit sur ce point, comme tant dautres, dans la continuité de ce qua ouvert dans lécriture de la guerre le début fameux de la Chartreuse de Parme) ; il est vécu sur le mode de la mise à distance rêveuse dans Un Balcon en forêt, où il est relégué à la périphérie de lenclave spatio-temporelle que se crée Grange avec ses hommes comme avec Mona. Enfin Le Roi Cophetua, dernière fiction de lécrivain, fait de la guerre de 1914-1918 un cadre diégétique à la fois obsédant et lointain pour une action enclose dans ses jeux de miroirs, et dont lévénementialité se résorbe in fine dans sa propre insignifiance.

Si la guerre est en somme continûment dite par Gracq, elle est sur le mode dun excentrement quont rendu soudain plus flagrant les manuscrits de guerre. Sy révélait un homme un peu différent de celui quon croyait connaître : un soldat alternativement ou simultanément engagé et déçu ; un officier énergique – voire autoritaire – mais qui fait paradoxalement sa guerre tout en sefforçant de faire celle des autres. De même Les Terres du couchant manifestait à bien des égards pour les lecteurs qui le découvraient la contrepartie imaginaire de ce que le vécu réel de la guerre avait pu avoir de déceptif. La révélation de ces inédits où la guerre prenait une importance si écrasante obligeait à réévaluer à 16leur lumière lensemble de lœuvre narrative (il eût été intéressant à ce titre, et cest une lacune dans cet ouvrage, de se pencher sur lapport de Gracq « traducteur » – on sait quil ne la en fait été quau second degré – à la Penthésilée de Kleist qui ne la évidemment pas fasciné par hasard).

La question sest à lévidence posée pour Gracq, dun point de vue poétique, de savoir dans quelle mesure et sous quelle forme le roman pouvait dire la guerre. La réécriture des Souvenirs de guerre par le Récit était, de fait, porteuse dune exigence de transposition dun vécu événementiel et émotionnel dune intensité sans précédent, mais dont la profusion et le désordre appelait la mise en œuvre de solutions narratives. Or celles-ci pouvaient se déployer dans plusieurs directions, toutes importantes et nouvelles pour celui qui était lauteur du seul Au Château dArgol, mais non nécessairement compatibles entre elles.

Lune delles, dominance pendant le conflit et les années qui ont suivi, était le témoignage. Historien de formation, diplômé de Sciences-Po par surcroît, engagé politiquement jusquà une date très récente est au demeurant averti de la nature de lidéologie de lidéologie nazie depuis son voyage au collège Eötvös de Budapest pensant lété 1931, Gracq ne pouvait quêtre attentif à la grammaire propre dune guerre qui inscrivait sa singularité dans une trajectoire historique dont il était impérieux de comprendre les clés. En ce sens il était, à linstar de Marc Bloch dans son ouvrage LÉtrange défaite, un témoin privilégié, apte à faire signifier un présent difficilement déchiffrable et à se tenir dans la posture qui est par excellence celle de l« observateur » (tel est, on le sait, la fonction dAldo dans Le Rivage des Syrtes) : à la fois au-dedans et au-dehors.

Les communications de la première section de ce volume explorent particulièrement ce statut complexe dun témoin à la fois engagé et à distance, de ce soldat exemplaire qui, à la manière de Grange selon le mot du capitaine Varin, a « choisi sa façon de déserter » (BF, II, 74). Jean-Louis Tissier, dont chacun sait limportance de lentretien que lui a accordé lécrivain sur les rapports entre la littérature et la géographie, a retrouvé le carnet militaire du lieutenant Poirier, et nous donne un accès précis et inédit aux données factuelles de son identité de soldats. Entre le vécu de la guerre et les tentatives successives de son inscription littéraire, le lien est à la fois complexe et ambigu tant était difficilement franchissable lécart entre lexpérience dune radicale discontinuité par rapport à tout ce qui avait jusqualors construit la relation au temps, 17à lespace, à autrui, et dautre part les formes littéraires qui soffraient (journal, récit, roman). Cest cette ambiguïté, à la fois définitoire et invalidante pour la posture du témoin, quexplorent les contributions complémentaires et concordantes de Dominique Perrin et de Michel Murat. Philippe Berthier a pour sa part mit laccent sur un autre aspect majeur de cette distorsion entre le vécu et lécriture, qui est le fossé séparant dune immersion physique et sensorielle proprement inouïe cet intellectuel nécessairement impréparé – dualité schizoïde quon retrouve au demeurant chez plusieurs écrivains-témoins : Marc Bloch, plusieurs fois évoquées dans ce volume, mais aussi – sous la plume de Jean-Yves Laurichesse – une autre grande figure de la littérature du second demi-siècle, Claude Simon, qui a lui aussi connu en 1940 les épreuves du feu et de la captivité (mais en tant que simple soldat), et dont le vécu de la guerre fait obstinément retour dans une œuvre en quête dune forme (ou de plusieurs) pour le dire.

La guerre, chez Julien Gracq, est un état plus quune situation, un mode dêtre plus quun accident. Si « la bataille de Friedland cest Cannes et que Rossbach répète Leuctres » (CA, I, 5) – « sous réserve de vérification » comme le précise malicieusement une note de lauteur – cest que dès avant lexpérience de 1940 toute guerre aux yeux de celui-ci communique avec les autres, et contribue à éclairer lensemble de lHistoire. De même que « tout livre se nourrit, comme on sait, non seulement des matériaux que fournit la vie, mais aussi et peut-être surtout de lépais terreau de la littérature qui la précédée3 », la représentation de toute guerre se nourrit de celles des autres guerres, les frontières génériques entre récit à valeur historiographique, témoignage, méditation sur lHistoire et mise en œuvre fictionnelle étant dès lors largement poreuses. En ce sens, toute guerre est indissociablement réelle et fictive. Cest cet aspect que la deuxième section de louvrage sattache à mettre en évidence. Jai tenté pour ma part de repérer les évolutions, mais aussi les compensations fantasmatiques qui, des manuscrits de guerre aux Terres du couchant en passant par Le Rivage des Syrtes, ont permis le glissement dun imaginaire du soldat vers un imaginaire du guerrier, de lambiguïté du témoignage à celle du récit épique. Écrire a posteriori le vécu dune guerre, cest aussi nécessairement mêler à celle-ci lombre portée ou les fantômes de celles qui ont suivi et qui sont plus 18contemporaines de lécriture. Cest notamment ce palimpseste renversé quétudie larticle de Bruno Tritsmans. Selon une autre logique de déplacement et de répétition, celui dAtsuko Nagaï sattache aux reprises du motif guerrier sous les formes décalées ou assourdies, lépreuve de la guerre se poursuivant mais aussi dune certaine manière sépurant et sapurant, quelles ont pu prendre au fil du temps dans les œuvres. Les deux dernières contributions de cette section, celle dHervé Menou sur lensemble du corpus et dIsabelle Casta sur le corpus anthume, sont en partie liées en ce quelles confrontent limaginaire gracquien de la guerre à celui dErnst Jünger dans ses différents ouvrages : rapprochement attendu et pertinent, en effet, tant la figure de lauteur de Sur les falaises de marbre, dAbeilles de verre et de Héliopolis à impressionné Gracq depuis la découverte de lécrivain allemand en 1942, et a probablement contribué à nourrir sa poétique.

La diversité des écrits liés à la guerre atteste le souci qui fut celui de lauteur du Rivage des Syrtes de trouver un mode expressif approprié, ce quil appelle dans un entretien avec Jean Roudaut, à propos du roman inachevé (Les Terres du couchant), un « ton » : « Le livre est mort : paix à ses cendres. Il est mort de ce que je navais pas choisi, pour lattaquer, le ton juste : erreur qui ne se rattrape guère4. » Le risque littéraire est en effet majeur dans la mesure où la relation entre la mémoire et lécriture relève – pour Gracq comme pour tout écrivain – dune négociation délicate qui peut stériliser lune comme lautre, tant le matériau labile, complexe, à la fois surabondant et lacunaire de la première récuse toute tentative dappropriation directe, toute prétention mimétique, et requiert à linverse dans lespace esthétique de la seconde une quête longue et périlleuse de médiations qui puissent linformer et par là-même donner du sens à sa substance. Cest ce quexprime cet aveu à Jean-Louis de Rambures, dans un entretien de 1970, bien avant que lon soupçonne lexistence du roman avorté :

[] il y a toute une région de souvenirs, démotions, dimages, que le livre – manqué, ou mené à bien – a asséchée dun coup : cest fini. Avant décrire Un Balcon en forêt, javais gardé des souvenirs très vivants, très intenses de la guerre, maintenant je remarque quils sont devenus plus flous, et surtout inertes, sans écho, sans prolongement5.

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Il était important à cet égard – tel est lobjet de la troisième section de ce volume – daborder la question des régimes stylistiques à travers lesquels sest déployée la représentation de la guerre. Létude de Félicien Maffre-Maviel le fait sous langle de lécriture du sublime – approche pleinement légitime dans la mesure où lintensité et linouï du vécu de la guerre appellent volontiers ce registre dans de tout autres clés (multiples) que celle qui avait prévalu avec Au château dArgol. La guerre, de fait, nest pas tant un objet quun espace de déploiement de lécriture. Cest ce que manifestent les métaphorisations à travers lesquelles elle sactualise sur le mode dune figuralité qui tout à la fois en démultiplie lincidence, en unifie le réseau, et en orchestre la résonance. Deux contributions envisagent spécifiquement cette dimension : celle dYvon Le Scanff, qui met en évidence la fréquence et les modalités du double transfert de la poétique du paysage dans le dire de la guerre, et de la guerre dans les descriptions de paysages ; celle de Denis Labouret qui révèle la collusion significative de la guerre et de la chasse, tant dans leurs thématisations réciproques que dans les implications herméneutiques quelles engagent. Les Terres du couchant appelaient quant à cette approche stylistique une attention particulière, dans la mesure où ce texte met justement en jeu la question de lappropriation du « ton ». Cest à quoi sattache la microlecture proposée par Sylvie Vignes, qui lit à travers une scène guerrière un condensé significatif de la poétique gracquienne. La question cruciale de la justesse de ton est par ailleurs posée à propos de ladaptation cinématographique dUn Balcon en forêt par Michel Mitrani. Michel Viegnes interroge ici les enjeux et les difficultés de cet exercice de transmédialité plusieurs fois tenté par des cinéastes séduits par lœuvre de lécrivain mais confrontés au problème de compatibilité ou de complémentarité quelle pose entre des logiques poétiques et des esthétiques hétérogènes.

Une quatrième section de cet ouvrage, sous le titre « Témoignages », accueille les contributions de Jacques Boislève et de Dominique Rabourdin, tous deux journalistes et écrivains, lun et lautre amis de Julien Gracq et fins connaisseurs de son œuvre. Celle de Jacques Boislève procède à une mise en écho de limaginaire gracquien de la guerre et de différents moments de lactualité politique, artistique et militaire. Celle de Dominique Rabourdin éclaire avec précision les circonstances et les arrière-plans de la rencontre de Gracq et dAndré Breton qui fut 20son premier véritablement mentor, et dont il sut rester lami jusquà la mort de celui-ci.

Enfin, une dernière section est occupée par la recension, minutieuse et aussi exhaustive que le permet cet exercice par définition inexhaustible, qua effectuée Patrice Roquefeuil des publications et écrits originaux de lécrivain – éditions douvrages ou de textes, correspondances et dédicaces, entretiens, interventions dans les médias, ainsi que les archives sonores dont les références sont ici rassemblées pour la première fois. Cette mise à jour importante complète celle qui avait été présentée dans les ouvrages Julien Gracq dans son siècle6 et Julien Gracq et le sacré7. Cette recension devrait être précieuse aussi bien pour les pour les collectionneurs que pour ceux – universitaires ou non – qui désirent disposer dun état complet de la bibliographie primaire de lécrivain.

Patrick Marot

1 Atsuko Nagaï, « La Guerre dans lœuvre romanesque de Julien Gracq » (R 40 034 et R 40. 035), fonds des thèses de Doctorat de lUniversité dAngers.

2 Voir Oswald Spengler, Le Déclin de lOccident (1918-1923), t.f., Paris, Gallimard, « Bibliothèque des idées », 1931-1933.

3 « Pourquoi la littérature respire mal » (Préf., I, 864).

4 Entretien avec Jean Roudaut (II, 1223).

5 Entretien avec Jean-Louis de Rambures (II, 1190).

6 Voir Patrice Roquefeuil, « Publications originales de Julien Gracq » – 1, in Michel Murat (dir.), Julien Gracq dans son siècle, Paris, Classiques Garnier, 2013.

7 Voir Patrice Roquefeuil, « Publications originales de Julien Gracq. Bibliographie chronologique (1934-2013), 1er complément », in Patrick Marot (dir.), Julien Gracq et le sacré, Paris, Lettres modernes-Minard, 2018.