Résumé : En 1957, Pierre Jean Jouve fait déboucher son recueil Mélodrame sur sa traduction du poème « Phénix et Colombe » de Shakespeare. Quelles sont les affinités qui relient ce texte à son œuvre propre ? Inversement, cette insertion dans l’univers jouvien jette-t-elle quelque lumière sur le poème réputé énigmatique de Shakespeare ? L’analyse interroge le comment et surtout le pourquoi de la traduction, en convoquant les discours mythologique, biblique et psychanalytique.