Résumé : La pratique valéryenne du conte subvertit les lois et les fonctions du genre, en mélange les types, brouille la distinction entre réalité et fiction, pour tenter de produire une œuvre poétique ambitieuse, à la composition complexe et savante, qui serait comme une allégorie d’une création artistique totalisante, seule capable de saisir les variations d’une conscience en mouvement perpétuel et d’un moi qui œuvre indéfiniment à sa propre mythogénèse.