Résumé : ACEM se lit comme l’un des essais où Valéry bouleverse les distinctions entre discours scientifique et discours littéraire. En racontant la vie de plusieurs théories, ce conte développe des formes narratives qui laissent entrevoir une prose composée comme un système de sens possibles, à la fois nécessaire et ouvert sur l’ensemble des prolongements et des combinaisons concevables. Inachevés, à quelques exceptions près, les fragments exploitent tout le potentiel des transformations narratives.