Résumé : L’article esquisse une autopsie de l’acte narratif qui ne se réduit ni à une translittération des faits par un rapporteur neutre, ni à l’idiolecte d’une traduction non-neutre à même de trahir la précédente. Une médiation diégétique s’ajoute. Après avoir souligné la possible indépendance des actants à l’origine du récit de voyage (la triade Auteur/Narrateur/Voyageur), on envisage une cohabitation complexe d’actants qui tous participent à l’effectuation de l’acte.