Résumé : L’offre éditoriale en littérature de voyage prouve que les discours prophétisant « la fin du Voyage » sont sans objet. Le statut de cette littérature reste toutefois problématique : son manque de visibilité dans les collections des grands éditeurs contraste avec la place qu’elle occupe chez les éditeurs spécialisés. Si cette polarisation témoigne d’un manque de légitimité culturelle, elle est peut-être aussi l’opportunité pour cette production de se constituer en une littérature « autre ».