Résumé : L’écriture de Claude Simon se nourrissant de tout ce qu’il a incorporé durant sa vie (« mémoire »), elle se fait l’écho de tous les âges de son corps d’écrivain, et ce à travers l’observation littéraire, chez lui-même et chez ses personnages, de l’incorporation et de ses effets de vieillissement à la fois biologique et social. L’analyse du Tricheur, de La Corde raide, du Sacre du printemps et du Tramway montre comment cette écriture du temps vécu est affectée par la temporalité du champ littéraire où ce corps évolue.