Résumé : Dans Mal vu mal dit, les apparitions, disparitions et réapparitions estompent l’opposition entre abstrait et concret, réel et imaginaire, l’affect devenant un intermédiaire entre l’œil et le regard, et offrant une modulation subjective du monde inerte des “choses” pétrifiées. Une scansion atténuée de la réduction apparaît comme l’essence même du changement. Les nombres aussi oscillent entre abstrait et concret, devenant la trace d’une matérialité inexorable.