Résumé : En quels termes les auteurs contemporains, héritiers d’une tradition de protection de la jeunesse, abordent-ils la figure du Mal depuis la parution du premier Harry Potter ? Leur choix peut-il avoir des répercussions sur les modalités de construction du héros et questionner le rapport de l’auteur de jeunesse avec son lectorat ? Les œuvres pour la jeunesse d’écrivains comme Valérie Dayre, Jean-Claude Mourlevat et Patrick Ness soulèvent ces questions et permettent d’avancer quelques réponses.