Résumé :Textes pour rien – composé des « derniers petits textes » dont Beckett dira qu’ils « ont achevé de [lui] fermer le bec » – donne paradoxalement ses véritables voix à l’œuvre bilingue. Loin de signifier la fin d’une veine créative inégalée et marquer une pause dans le parcours de l’auteur, ces Textes figurent une esthétique du recommencement liée de façon organique à la structure fondamentale de l’écriture bilingue.