Résumé : S’inspirant du martyre de Jean-Paul Marat, on explore les échos entre le portrait de Marat par Jacques-Louis David et Marat (Sebastião) par l’artiste brésilien Vik Muniz. On étudie d’abord la création du mythe de Marat-le-martyr de son vivant (et de sa plume), puis après sa mort dans les objets de mémoire consacrés à l’Ami du Peuple. On se penche ensuite sur le cas de Vik Muniz qui, dans le tableau Marat (Sebastião), fait revivre Marat dans la peau d’un collecteur d’ordures habitant l’un des plus grands bidonvilles de Rio de Janeiro.