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Classiques Garnier

Préface

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : La Réforme de la liturgie
  • Pages : 7 à 14
  • Collection : Univers Port-Royal, n° 48
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782406131229
  • ISBN : 978-2-406-13122-9
  • ISSN : 2491-2530
  • DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-13122-9.p.0007
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 03/08/2022
  • Langue : Français
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PRÉFACE

On ne peut que se réjouir de voir publiée cette étude concernant les conceptions réformatrices de labbé Grégoire dans le domaine de la liturgie et de lesprit judicieux dans lequel elle a été conduite. Comme Jérôme Aymard-Ruby lui-même lobserve, demblée : « Ce quil [Grégoire] théorise en matière liturgique vient sinsérer dans un système cohérent où toute réforme vise à laboutissement de la révolution chrétienne. Cette révolution passe par une régénération – le mot est alors à la mode – de la religion catholique, consistant à réformer la structure ecclésiale et la démocratie politique par linstauration dun culte épuré et rationalisé dans lesprit des Lumières catholiques1 ». Ce vaste projet ébauché par lÉglise constitutionnelle resta malheureusement lettre morte, en raison de linterruption brutale du Concile national, en 1801, sur ordre du pouvoir politique. Certaines de ses propositions ne devaient ressurgir et connaître un début de réalisation quaprès le Concile de Vatican II, sans dailleurs quune filiation directe puisse être établie entre les deux événements. Il est inutile dajouter que Grégoire prit une part majeure à cette œuvre réformatrice.

Un des principaux mérites de la présente édition est de nous mettre en présence de deux ouvrages importants, formant la base de cette vaste enquête : le Traité de luniformité et de lamélioration de la liturgie dont la composition et la rédaction doivent tout à Grégoire et la Réclamation des fidèles catholiques de France au prochain Concile national en faveur de lusage de la langue vulgaire dans ladministration des sacrements et la célébration de loffice divin, qui lui fut longtemps attribuée et dont J. Aymard-Ruby établit avec précision la paternité véritable. En effet, lopinion répandue jusquici et, en quelque sorte, officialisée par la très sérieuse bibliographie de S. Posner tendait à la considérer comme émanant directement 8de lévêque de Blois. Lenquête minutieuse conduite dans le présent ouvrage la restitue à son véritable auteur : labbé Michel-Nicolas Leroy (ou Leroi, 1736-1803) sur lequel nous ne possédons, par ailleurs, que peu dinformations. Joua-t-il, en la circonstance, le rôle commode de prête-nom, au cœur dune polémique interne à lÉglise constitutionnelle elle-même et à laquelle lévêque-député évitait ainsi de se mêler personnellement ? On peut dautant plus le supposer que lAvis motivé auquel elle réplique était signé de quelques-uns des meilleurs amis de Grégoire. Quoi quil en soit, ce texte reflète trop fidèlement les convictions profondes de ce dernier pour quon puisse mettre en doute sinon une influence directe, du moins une authentique paternité spirituelle, ainsi quune adhésion plénière de sa part. Comme lécrit J. Aymard-Ruby : « Si elle nest pas de lui, la Réclamation vient très heureusement compléter sa pensée exprimée au même moment, dans son Traité2 ». Si lon replace, en effet, cet essai dans le cadre général de ses conceptions, on voit quil saccorde, en tous points, avec ce que lévêque-député a toujours professé lui-même.

À cet égard, un trait particulier de sa pensée a été, jusque là, trop souvent occulté. Dans une étude récente, nous avons tenté de le mettre en relief : il sagit de lhéritage culturel augustino-janséniste3. La doctrine et lexemple de saint Augustin nont cessé, en effet, de guider la réflexion et laction de Grégoire, tout au long de sa vie. Or, au cours de son épiscopat, lévêque dHippone, désireux de revenir à la simplicité de la liturgie et den bannir les ornements superflus – y compris dans les mélodies ambrosiennes qui le ravissaient spontanément – avait rêvé, un moment, dun retour à la sobriété et au dépouillement des vieux rites athanasiens. À cette influence première sajoutent la tradition et lexemple des solitaires de Port-Royal. Lintroduction du français dans les offices religieux, déjà envisagée par certains dentre eux et quil voulut, en tant que jeune curé dEmberménil, promulguer dans sa paroisse, répond dabord à ce souci profond. Devenu, dans les faits, une des grands voix de lÉglise constitutionnelle, il fut chargé de prononcer, le 29 juin 1801, le Discours pour louverture du Concile national, dans 9léglise métropolitaine Notre-Dame de Paris. Devant tous ses confrères, il plaide alors longuement pour lintroduction du français dans la liturgie, déclarant : « Autant le peuple a de dégoût pour le latin quil ne comprend pas, autant il a de lempressement à entendre ces chants qui frappent son cœur, parce que son esprit en saisit le sens4 ». Sexprimer dans une langue inconnue reviendrait, selon lui, à « chanter comme les oiseaux », sans sattacher au sens du texte, au risque de sabandonner purement et simplement au plaisir musical proprement dit. Dans les mandements pastoraux quil adresse régulièrement à ses fidèles, lévêque de Blois revient constamment sur la même idée : la prière ne peut se dissocier dune compréhension élémentaire des paroles prononcées. Elle nest ni vocalise pure, ni a fortiori ivresse incontrôlée du chant. Lart musical poursuivi pour lui-même deviendrait alors un plaisir en soi, une concupiscence de louïe, léloignant de sa finalité première.

La même erreur (ou la même faute) consisterait à senchanter des fastes liturgiques et de la splendeur des célébrations, tout en demeurant extérieur au sens quils transmettent. Il écrira, plus tard, dans lHistoire des sectes : « La pompe extérieure du culte sadresse aux yeux qui étant, en quelque sorte, le véhicule de la pensée la transforment en affection. Pénétrée de cette considération, lÉglise catholique a favorisé, ce quon appelle improprement les beaux-arts ; plus quaucune autre elle sest distinguée par la majesté de ses basiliques et la splendeur de ses cérémonies. Toutefois, ce nest là que laccessoire et les catholiques instruits blâment les excès qui semblent navoir pour but que de frapper les regards et démouvoir limagination, sans rien dire à la raison5 ». La réforme permet aussi déviter le faste superflu des cérémonies anciennes, plus mondaines que véritablement religieuses. À cet égard, lévêque-citoyen ne manifeste aucun regret de la disparition des musiques baroques, des polyphonies éclatantes qui avaient, jusque là, envahi la liturgie et lavaient quelque peu défigurée : « Je ne connais rien de plus scandaleux dans ce genre quun Te Deum dapparat, une procession ou une messe royale6. »

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Les événements de Thermidor ont apporté au moins lavantage de provoquer une certaine rupture avec lépoque antérieure. La plupart des vases sacrés, ornements, missels, statues, ont été brisés ou ont disparu. Il faut tout reconstruire à partir de zéro. Les églises péniblement rouvertes noffrent plus parfois que des installations rudimentaires et des sacristies dévastées. Celui qui a tant vitupéré contre les méfaits du vandalisme et contribué fortement à lenrayer ne voit pas, dans cette situation, que des inconvénients : « Léclat des métaux précieux ne brillera plus dans vos temples, mais, du moins, ils ne présenteront plus dappâts à la cupidité7. ». Le dénuement général qui résulte de ces destructions sauvages ne rappelle-t-il pas aux chrétiens la simplicité des temps évangéliques et ne favorise-t-il pas en eux le retour à une certaine sobriété liturgique, propre à lÉglise pré-constantinienne ? « Nous sommes re-placés, pour ainsi dire, à lorigine de lÉglise et le retour de cette époque annonce celui de la véritable piété, comme le retour du printemps annonce celui de la nature8 ». Dune manière générale, il serait tenté de réserver la pompe et la solennité aux fêtes civiles dont il favorisa lessor, en tant que législateur, et auxquelles il consacrera un opuscule9.

Même sil est désormais établi que lauteur de la Réclamation nest pas Grégoire, on ne peut quêtre frappé, en étudiant lensemble de lœuvre de celui-ci et en observant ses engagements les plus prononcés, de la convergence de ses idées avec les thèses développées par la pétition. Auteur, au début de la Révolution, dune vaste enquête, menée sur tout le territoire national, concernant les dialectes provinciaux, dont la richesse et lampleur forcent ladmiration de M. de Certeau, D. Julia et J. Revel, co-signataires au demeurant dun ouvrage non exempt de critiques à son égard10, il en diffusera les conclusions et en précisera la portée à travers trois Rapports sur la nécessité danéantir les patois et duniversaliser la langue française, présentés successivement à la tribune de la Convention nationale. Une véritable philosophie de la langue sen dégage. Rappelant 11dabord le célèbre discours de Rivarol prononcé à lacadémie de Berlin en 1784, il souligne la filiation intellectuelle de la pensée de cet auteur avec les études linguistiques menées auparavant par les Solitaires de Port-Royal : « Ils nous ont appris, déclare-t-il, lharmonie du style, le nombre à la prosodie, la méthode qui classe les pensées et les mots dans lordre le plus convenable11. » Cest donc non seulement en vertu de motifs patriotiques, mais en raison de sa prétention justifiée, selon lui, à luniversalité quil va soutenir et promouvoir la langue française.

Conformément aux théories du linguiste allemand Michaëlis quil a lu et cite à plusieurs reprises, il a bien saisi le pouvoir quexerce la langue sur la pensée, la façonnant, la modelant et surtout lorientant dans tel ou tel sens : « Souvent gouvernés par des mots, les peuples, pour des mots, se sont égorgés ». « Rose rouge », « Rose blanche », guelfes, gibelins, marannes, moriscos ; ligue, fronde : ces expressions réveillent des souvenirs historiques et humiliants pour lespère humaine. Notre Révolution a beaucoup étendu cette nomenclature et comme chacun y attache une acception nuancée daprès ses principes ou ses préventions, un jour peut-être, leur véritable sens fera la fortune des érudits12. » Ainsi les patois et les dialectes conservent, tel un dépôt sédimentaire, les préjugés nobiliaires et entretiennent, parfois, une sorte dincompatibilité avec la notion de liberté. Cela se vérifiait déjà pour un certain usage du français : « Il y a, dans notre langue, disait un royaliste, une hiérarchie des styles, parce que les mots y sont classés comme les sujets dune monarchie13 ». Linégalité des styles dévoilerait donc et renforcerait linégalité des conditions. Grégoire sindigne de cette persistance de « linsolence féodale » dans le caractère réputé péjoratif de certains termes comme ceux de « cordonnier », « vache », « fumier » quil juge, quant à lui, tout à fait honorables, alors quon devrait trouver grotesques et méprisables des mots comme ceux de « princesse » ou de « courtisan ». Faute de termes riches et techniques, le champ de déploiement de lentendement a comme tendance à se rétrécir, dautant plus que le dialecte le confine dans les limites dun territoire précis.

Cela dit, la position de Grégoire sur les patois se montre beaucoup plus nuancée quon ne la écrit et que le prétend louvrage cité plus haut. À le 12lire de près, le verbe « anéantir » perd quelque peu de sa radicalité. Il ne plaide pas pour leur disparition, faisant, au passage, léloge du celtique (« la plus vieille langue dEurope ») et de loccitan. Il importe même de les conserver pour plusieurs raisons que nous ne pouvons détailler ici. Lobjectif essentiel nest pas de détruire les patois, mais de consolider voire de défendre le français lui-même, idiome fragile et menacé. Or, en dehors du caractère scientifique et rationnel qui fonde sa supériorité et que nous avons déjà souligné, il représente le facteur indispensable de la consolidation de la Révolution et de la fondation de la nation. Sans lextension de cette langue, les conquêtes de la liberté se trouveraient compromises. Lidée de nation et celle de république restent encore des réalités vulnérables que la diffusion du français jusquaux extrémités des provinces les plus reculées contribuera à affermir. Lenjeu historique que représente la construction dune patrie dépend, quon le veuille ou non, de mesures de ce genre.

Toutefois, la langue française ne nourrit aucun dessein de nature nationaliste ou impérialiste. En dautres termes et, contrairement à laffirmation de louvrage collectif précité : la langue nest pas subordonnée à lintérêt de la Nation14. En étudiant le concept de fraternité notre auteur procède à une relativisation rigoureuse des notions de nation et de patrie. Estimées au titre de valeurs supérieures et désintéressées, elles doivent seffacer, néanmoins, devant les idéaux universels dentente et damour des peuples. Avant de saffirmer citoyen dun pays particulier, le Français doit se souvenir quil est dabord citoyen du monde. En énonçant, dans sa propre langue, les Droits de lHomme et en empruntant le même canal, pour composer les premières constitutions démocratiques, y compris celle des Etats-Unis (Grégoire aime rappeler ce détail), il a proclamé la vocation internationale de lidiome quil pratique. Rappelons, en outre, dun mot, que cest en français que notre auteur rédigea sa célèbre Déclaration du droit des gens, saluée par plusieurs commentateurs et biographes, comme première esquisse du droit international et, en tout cas, premier projet de loi, de cette nature, défendu dans une enceinte parlementaire. En réalité, la subordination joue en sens inverse de celle quune analyse superficielle fait apparaître et, dans une certaine mesure, lon est fondé à dire que cest la nation qui 13est subordonnée à la langue, étant donné les obligations et les devoirs universels que celle-ci lui impose.

Ces quelques réflexions nous aident à comprendre lintime connivence entre le Traité de luniformité, présenté ici, enrichi de lexcellent apparat critique de J. Aymard-Ruby, et la Réclamation qui lui fait suite. Si cette pétition nest pas effectivement de la main de Grégoire – et sur ce point la démonstration de lhistorien est sans appel – elle porte indiscutablement la marque de son influence et de ses idées. La liturgie qui y est préconisée rassemble les fidèles en deux chœurs distincts (hommes et femmes) qui mêlent leurs prières et leurs chants à la voix du prêtre, laquelle doit rester audible tout au long de leucharistie : « La récitation à voix basse et dans une langue inconnue aux fidèles leur ôte la facilité de joindre leur voix à celle du célébrant, contrairement à la pratique de toute lantiquité15 ». Les motivations politiques ou, si lon préfère, patriotiques ne sont nullement absentes de cette vaste entreprise dunification et de francisation de la liturgie. Elle vient renforcer et consolider lunité de la nation : « Vous aurez bien mérité de la religion et de la patrie par des opérations analogues pour la France ecclésiastique16 ». Ce nest dailleurs pas le seul domaine où les deux sociétés, la civile et la religieuse, séparées et distinctes, pourront entretenir des solidarités et des convergences fécondes. Cest, en effet, sur son initiative et après son Discours sur la liberté des cultes (1er Nivôse an III – 24 décembre 1794) quavait été instaurée une première et réelle – mais hélas, transitoire – séparation de lÉglise et de lÉtat. Cela dit, lindépendance ne signifie ni limperméabilité ni lincommunicabilité de deux institutions qui se côtoieraient en signorant lune lautre ; une véritable osmose doit sopérer entre elles. Les chrétiens, par leur pratique des vertus évangéliques, doivent apporter à la société civile et aux valeurs purement éthiques le supplément dâme qui leur manque, sans empiéter daucune façon sur leurs prérogatives propres et leur légitime autonomie.

Mais pour atteindre ce but et redonner au christianisme son rôle déducateur des foules, il importe de le rendre dabord intelligible. Tous ont à gagner dans cette opération : les humanistes qui ont besoin du soutien de la religion pour assurer léducation morale des citoyens et les 14chrétiens qui ne peuvent rester prisonniers de « la routine aveugle et de lignorance », mais doivent entretenir la vitalité de leur foi et leur coopération aux Lumières. De cette réforme globale dont Grégoire attendait beaucoup et que, malheureusement, la signature du Concordat, quelque temps après, enterrera définitivement, (rétablissant à la fois lunion de lÉglise et de lÉtat et le retour du latin dans la liturgie), on pouvait espérer, selon les termes mêmes de la Réclamation que les catholiques français seraient « les premiers à délivrer le commun des fidèles de cet état de langueur pour les disposer à retrouver la santé primitive17 ». Là encore, la langue manifeste, dans une formulation quasi thérapeutique, son pouvoir actif de restauration, de régénération dun christianisme affaibli, mais qui demeure la base spirituelle du progrès humain, sans lequel ce dernier se verrait compromis et dans son déploiement et dans ses acquis. Une religion rendue claire et intelligible ne peut quilluminer lesprit et nourrir le cœur. Elle apporte alors son soutien indispensable à la sanction morale et par le fait même, contribue puissamment au perfectionnement des civilisations humaines.

Puisse la lecture de cet important et riche dossier patiemment constitué et finement analysé par Jérôme Aymard-Ruby non seulement apporter une contribution déterminante aux études hautement désirables et jusquici inabouties de la pensée et de lœuvre de labbé Grégoire, mais aussi nourrir des débats plus contemporains que tous ces questionnements à la fois culturels et théologiques ne peuvent manquer de susciter.

Jean Dubray

1 Introduction, p. 58.

2 Introduction, p. 89.

3 Grégoire, Henri, Lettres inédites sur lAugustinus, éd. critique par Jean Dubray, Paris, Classiques Garnier, 2015.

4 Grégoire, Henri, Discours pour louverture du concile national de France prononcé le 19 juin 1801, rééd., Paris, EDHIS, 1977, vol. XI, p. 172.

5 Grégoire, Henri, Histoire des sectes, Paris, éd. du Miraval, 2006, vol. VI, p. 158-159.

6 Grégoire, Henri, Observations sur le décret de lAssemblée nationale qui ordonne une nouvelle circonscription des paroisses, 1790, rééd., Paris, EDHIS, 1976, vol. I, p. 158-159.

7 Grégoire, Henri, Adresse au Conseil général du Loir-et-Cher à lAssemblée nationale, 1790, rééd., Paris, EDHIS, 1977, vol. IX, p. 255.

8 ibidem.

9 Grégoire, Henri, « Des fêtes en général. », inHistoire des sectes, rééd., Paris, Miraval, 2006, vol. I, p. 109 sq.

10 Certeau, Michel de, Julia, Dominique et Revel, Jacques, Une politique de la langue. La Révolution française et les patois. Lenquête de Grégoire, Paris, Gallimard, « Folio », 1995.

11 Chronique religieuse, Bibl. de la Soc. de Port-Royal, vol. 5, p. 258-273.

12 Grégoire, Henri, Histoire des sectes, rééd., Paris, Miraval, 2006, vol. I, p. 142.

13 Rapport …, in Bowman, Franck Paul, Labbé Grégoire évêque des Lumières, Paris, France-Empire, 1988, p. 147.

14 Certeau, Michel de, Julia, Dominique et Revel, Jacques, Une politique de la langue, op. cit., p. 170 : « La langue est donc subordonnée à lintérêt de la nation ».

15 Traité de l uniformité, Paris, EDHIS, vol. XI, p. 139-140 ; édité ici p. 170.

16 ibidem, p. 112-113, ici p. 152.

17 Réclamation, Paris, EDHIS, 1977, vol. X, p. 191, ici p. 221.