Résumé : Cet article montre comment la Belgique a offert à René Char un espace de reconnaissance et un réseau d’amitiés, qui se tissent d’abord dans le sillage du surréalisme, puis dans une dissidence croissante avec le groupe de Paris (Char dialoguant ainsi avec les Bruxellois Magritte, Mariën, Hamoir et Scutenaire), et enfin se déploient au-delà des cercles avant-gardistes pour mieux diffuser l’œuvre de René Char dans le champ littéraire belge de langue française jusqu’à aujourd’hui.