Résumé : Ce texte s’attache à montrer l’importance qu’a pu avoir l’œuvre de René Char, Feuillets d’Hypnos en particulier, pour un ensemble d’artistes politiquement clandestins lors des années d’autarcie de l’Espagne franquiste, dans le Nord du pays, frappé par une répression brutale. Le grand poète espagnol Antonio Gamoneda est ici l’emblème d’une communauté, et l’on s’attache à suivre le fil secret de liens méconnus qui ressurgissent plus de cinquante ans plus tard dans l’œuvre du poète.