Résumé : Le matérialisme lucrétien de Giordano Bruno fait de la nature une puissance active produisant aussi bien les formes corporelles que les formes incorporelles, une puissance matérielle dont la cause et le principe se trouvent dans la substance divine infinie, en tant que Dieu est cette matière naturelle qui ne cesse de se déployer dans son uni-diversité. Telle est la raison du merveilleux qui joue des associations naturelles ou artistiques. Un éros cosmique unit les êtres.