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Classiques Garnier

Les auteurs

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Les auteurs

Shane Agin, ancien élève de l’université de Genève et de Johns Hopkins University, est professeur titulaire de langue et littérature françaises à la Duquesne University et professeur associé à l’University of North Florida à Jacksonville (USA). Il a publié des articles sur la critique d’art, l’esthétique, la culture scientifique et l’histoire de la sexualité au xviiie siècle dans des journaux et revues comme MLN, Cahiers d’histoire culturelle, Cahiers de littérature française, Studies on Eighteenth-Century Culture et Diderot Studies. Il vient d’éditer un volume collectif intitulé Sex Education in Eighteenth-Century France (Studies on Voltaire and the Eighteenth Century, Oxford, 2011) et travaille actuellement sur un livre qui analyse le rôle joué par Diderot dans la formation de l’esthétique moderne.

Georges Benrekassa, professeur émérite à l’université Paris-Diderot, a consacré ses travaux à la littérature et à la pensée de l’âge des Lumières. La majorité de ses études sur Rousseau sont recueillies dans Le concentrique et l’excentrique, Marges des Lumières, Paris, Payot, 1980, et Fables de la personne. Pour une histoire de la subjectivité, Paris, PUF, 1985.

Jacques Berchtold, professeur à l’université Paris-Sorbonne, enseigne la littérature française du xviiie siècle. Il est l’auteur d’études sur les contraintes de l’imaginaire sur les représentations de la sexualité, notamment de l’étude « Hamlet et la tradition de l’homme aux rats à la Renaissance » (Des Rats et des ratières, Genève, Droz, 1992) ; L’étreinte abhorrée. Angoisses de l’homme face au rat (La Rumeur des âges, 1995) ; « La communication “dévastée”. La récusation des paradigmes amoureux traditionnels dans la section “A Game of Chess” de The Waste Land (Échiquiers d’encre, Genève, Droz, 1998) ; « Les prisons dans le parcours de formation de Francion » (Prisons du roman, Genève, Droz, 2000) ; « Le gosier géant dans le Gargantua : traitement comique d’une angoisse de dévoration » (Esculape et Dionysos, Genève, Droz, 2008) ; « Mouches et mousses aux orifices du corps : Pantagruel » (Rabelais et la question du sens, Genève, Droz, 2011). Il a publié une cinquantaine d’articles sur

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Rousseau, entre autres des essais touchant la sexualité : « Le framboisier nourricier. Rousseau et l’érotisme végétal de la tradition pastorale », Études J.-J. Rousseau, 14-15 (Érotique de Rousseau), 2003-2004 ; L’amour dans La Nouvelle Héloïse, Genève, Droz, 2002, « L’ours de La Bohémienne de Favart », Dix-Huitième Siècle, 42, 2010 (L’animal des Lumières, dir. J. Berchtold et J.-L. Guichet).

Françoise Bocquentin, membre depuis 1994 de l’équipe de recherche sur J.-J. Rousseau dirigée par Tanguy L’Aminot (UMR 8599 du CNRS à la Sorbonne), est docteur en médecine et en ethnologie. Elle a orienté ses recherches vers la langue des signes dont J.-J. Rousseau vante les qualités expressives dans l’Essai sur l’origine des langues, ce qui l’a conduite à formuler l’hypothèse de la nature transsexuelle de J.-J. Rousseau. Lire notamment du même auteur à ce sujet : « L’écriture secrète de Rousseau », Rêver Rousseau, Études Jean-Jacques Rousseau, no 8, 1996, p. 25-49 ; « Comment lire J.-J. Rousseau par J.-J. Rousseau », Studies on Voltaire and the eighteenth century, no 369, 1999, p. 329-349 ; J.-J. Rousseau, femme sans enfants ?, Paris, L’Harmattan, 2003.

René Démoris, professeur émérite à l’université Paris – Sorbonne Nouvelle. Ses travaux de recherche ont porté sur le roman au xviie et xviiie siècles, ainsi que la critique et la théorie de l’art. Parmi ses publications, : Le roman à la première personne du classicisme aux Lumières, Paris, A. Colin, 1975 / Genève, Droz, 2002 ; Les fausses confidences de Marivaux. L’être et le paraître, Paris, Belin, 1987 ; Le silence de Manon, Paris, PUF, 1995 ; Félibien, Entretiens sur les vies et les ouvrages des plus excellents peintres, Paris, Belles Lettres, 1987 ; Chardin, la chair et l’objet, Paris, A. Biro, 1991 ; Paris, Olbia, 1999 ; La peinture en procès : la naissance de la critique d’art au siècle des Lumières, Paris, PSN, 2001. Auteurs et artistes envisagés : Félibien, de Piles, Chardin, Boucher, Poussin, Oudry, Marivaux, Prévost, Villedieu, Mouhy, Diderot, Saint-Réal, du Bos, Caylus, Courtilz de Sandras, Challe. Sur Rousseau : « La folie Jean Jacques », Les folies romanesques au siècle des Lumières, Paris, Desjonquères, 1998 ; Dans les Annales JJR (Droz) : « De Marivaux à la Nouvelle Héloise. Intertexte et contretexte entre fantasme et théorie », t. 44. 2002 ; « Rousseau et le discours sur la peinture », t. 45, 2003 ; « Les Dialogues ou la punition », t. 49, 2010.

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Jean-Luc Guichet, membre du Centre Georges Chevrier (UMR-CNRS 5605, U. de Bourgogne), du Groupe d’Études du Matérialisme Rationnel (Paris) et directeur de programme au Collège international de Philosophie (Paris) de 2004 à 2010, enseigne à l’université de Picardie Jules Verne (IUFM de Beauvais). Publications : Traité des animaux, Condillac (commentaire), Paris, Ellipses, 2004 ; Rousseau, l’animal et l’homme. L’animalité dans l’horizon anthropologique des Lumières, Paris, Cerf, 2006 ; Usages politiques de l’animalité (dir.), Paris, L’Harmattan, 2008 ; Douleur animale, douleur humaine : données scientifiques, perspectives anthropologiques, questions éthiques (dir.), Paris, Quae, 2010 ; De l’animal-machine à l’âme des machines – querelles biomécaniques de l’âme (xviie-xxie siècles) (dir.), Paris, Publications de la Sorbonne, 2010 ; Dix-Huitième Siècle, 42 (L’animal des Lumières, codir. avec J. Berchtold), 2010 ; Problématiques animales – Théorie de la connaissance, anthropologie, éthique et droit, Paris, Puf/CNED, 2011. Ses recherches, portant sur le lien homme-animal de l’âge classique à nos jours et sur les différents aspects de la pensée de Rousseau et des Lumières, abordent également des questions contemporaines d’anthropologie, de bioéthique et d’éthique de l’environnement.

Claude Habib, spécialiste de Rousseau et professeure de littérature à l’université Paris – Sorbonne Nouvelle, a tenu la chronique littéraire de la revue Esprit de 2001 à 2004. Elle a écrit trois essais, Pensées sur la prostitution (Belin, 1994), Le Consentement amoureux. Rousseau, les femmes et la Cité (Paris, Hachette, 1998), Galanterie Française (Paris, Gallimard 2006) et deux romans : Préfère l’impair (Paris, Viviane Hamy, 1996), Un Sauveur (Paris, Bernard de Fallois, 2008).

Patrick Hochart a longtemps enseigné la philosophie à l’université Paris Diderot ; il a publié plusieurs textes sur Jean-Jacques Rousseau, parmi lesquels « Le plus libre et le plus doux de tous les actes » (Esprit, août-septembre 1997), l’article « Rousseau » du Dictionnaire des utopies, Paris, Larousse, 2002 et « Monsieur Julie » (Annales de la Société Jean-Jacques Rousseau, t. XLVII, Lire la correspondance de Rousseau, 2007).

Robin Howells est professeur émérite à Birkbeck College, dans l’université de Londres. Dix-huitiémiste, il a publié une soixantaine d’articles (dont une demi-douzaine sur La Nouvelle Héloïse), et plusieurs livres, notamment deux études d’inspiration bakhtinienne – Disabled

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Powers : a reading of Voltaire’s « Contes » (N Y, Rodopi, 1993), et Playing Simplicity : polemical stupidity in the writing of the French Enlightenment (N Y, Peter Lang, 2002) – et plus récemment, Regressive Fictions : Graffigny, Rousseau, Bernardin (Oxford, Legenda, 2007).

Capucine Lebreton (université Paris I –Panthéon-Sorbonne – Équipe Philosophies contemporaines), ancienne élève de l’ENS-LSH, a travaillé sur la théorie musicale de Rousseau et sa théorie de la sensibilité. Elle termine actuellement un doctorat de philosophie sur l’influence du corps sur la moralité chez les médecins et philosophes français du xviiie siècle et enseigne en lycée. Elle a publié : « Esthétique et politique dans La Nouvelle Héloïse », dans Rousseau et la philosophie, dir. J. Salem et A. Charrak, Paris, Presses universitaires de la Sorbonne, 2004 ; « Le corps de Julie, ou le personnage romanesque comme lieu de théorisation », dans Discours du corps, dir. H. Cussac et C. Seth, Presses Universitaires de Laval, Québec, 2009 ; « Calcul des plaisirs, usage de la douleur : Sade face à la tradition métriopathique », dans Sade : sciences, savoirs et invention romanesque, dir. A. Paschoud et A. Wenger, Presses Universitaires de Laval, Québec, à paraître en 2011 ; « Être vivant, être sensible », dans Repenser le vitalisme, dir. P. Nouvel, Paris, PUF, à paraître en 2011.

Erik Leborgne, maître de conférences à l’université Paris – Sorbonne Nouvelle, est spécialiste de la fiction romanesque du dix-huitième siècle et de l’œuvre de J.-J. Rousseau. Il a publié une étude sur la fantasmatique prévostienne (Figures de l’imaginaire dans le Cleveland de Prévost, Paris, Desjonquères, 2006) et édité des œuvres de Prévost (Mémoires d’un honnête homme, Lagny-sur-Marne, Lampsaque, 1999), Histoire de la Jeunesse du Commandeur, Paris, GF-Flammarion, 2005), Rousseau (Rêveries et Dialogues, Paris, GF-Flammarion), Lesage (Histoire de Gil Blas de Santillane, texte de 1715, Paris, GF-Flammarion, 2008), Courtilz de Sandras (Mémoires de Montbrun, Paris, Desjonquères, 2004), Mme de Tencin (Les Malheurs de l’amour, Paris, Desjonquères, 2001), Marivaux (Le Paysan parvenu, Journaux, Paris, GF-Flammarion, 2010), ainsi que trois romans de Mme de Charrière (P.U. de St-Etienne, 2011). Il participe à l’édition chronologique des O.C. de Rousseau dirigée par J. Berchtold aux Éditions Classiques Garnier Paris), pour laquelle il est chargé des Confessions (L. VII-XII) et du Pygmalion.

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Géraldine Lepan, ancienne élève de l’ENS-Ulm, est maître de conférences à l’université Toulouse II-Le Mirail, et membre du CERPHI (UMR 5037). Ses domaines de spécialité sont la philosophie du droit, les théories du contrat social, les questions du patriotisme, du lien social et de la guerre. Ses recherches actuelles portent plus particulièrement sur la sociabilité et l’amitié aux xviie et xviiie siècles. Elle a publié Jean-Jacques Rousseau et le patriotisme (Paris, Champion, coll. « Les xviiie siècles », dirigée par R. Trousson et A. McKenna, 2007), ainsi que différents articles sur Rousseau, Grotius, Rawls ou encore Hobbes.

Laurence Mall est professeure associée (« Associate Professor ») de français à l’université d’Illinois à Urbana-Champaign. Elle a publié plusieurs articles et deux livres sur l’œuvre de Rousseau : Origines et retraites dans La Nouvelle Héloïse (New York, Peter Lang, 1997) et Émile ou les figures de la fiction (Oxford, The Voltaire Foundation, 2002). Ses travaux récents portent sur l’œuvre de Diderot (Salons, Réfutation d’Helvétius) et sa recherche actuelle concerne la représentation du travail et de la vie quotidienne dans les textes de Mercier sur Paris.

Carole F. Martin est professeure à l’université d’État du Texas (Texas State University). Auteur d’un livre sur les utopies et projets de réforme à l’époque de Louis XIV, Imposture utopique et procès colonial (Charlottesville, USA, Early Modern France Critiques, Rookwood Press, 2000), elle est membre de la société américaine d’études sur le dix-huitième siècle (American Society for Eighteenth-Century Studies). Elle a entre autres publié dans Dix-Huitième Siècle, Eighteenth-Century Fiction, Studies in Eighteenth-Century Culture, Studies on Voltaire and the Eighteenth Century, Dix-Septième Siècle, Romanische Forschungen, The French Review et Yale French Studies. Son dernier article, « La promenade romantique : du pèlerinage à Ermenonville à l’enquête de faubourg », a paru dans le collectif Rousseau et le romantisme (2011) sous la direction de Philip Knee, pour la collection « Lire Rousseau », éditée par la Société internationale des Amis du Musée Jean-Jacques Rousseau de Montmorency.

Jean-François Perrin est professeur de littérature française à l’université de Grenoble et membre de l’UMR LIRE. Spécialiste de Rousseau, il a récemment publié : Politique du renonçant, le dernier Rousseau (des Dialogues aux Rêveries), Paris, Kimé, 2011. Autres publications : édition critique de La reine Fantasque (in Hamilton et autres conteurs, Paris, Champion, 2008) ; Rousseau, Lettres philosophiques, édition critique (Paris,

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Le livre de poche classique, 2003) ; Le chant de l’origine, la mémoire et le temps dans Les Confessions de J-J. Rousseau (Oxford, Studies on Voltaire and the Eighteenth Century, 1996).

Yves Vargas, président du Groupe d’Études du Matérialisme Rationnel (GEMR, Paris), membre du secrétariat de rédaction de la revue La Pensée, co-fondateur de la collection « Philosophies » aux PUF, est auteur d’ouvrages sur J.-J. Rousseau : Rousseau, Économie Politique (Paris, PUF, 1986) ; Introduction à l’Émile de Rousseau (Paris, PUF, 1995) ; Rousseau, l’énigme du sexe (Paris, PUF, 1997) ; Les promenades matérialistes de Jean-Jacques Rousseau (Paris, Le temps des cerises, 2005).

Paule-Monique Vernes est professeure émérite de philosophie moderne et politique à l’université de Provence. Auteur de nombreuses publications sur les institutions démocratiques, la notion de citoyenneté ainsi que sur les philosophes politiques classiques, en particulier sur Rousseau, elle a notamment publié La Ville, la fête, la démocratie. Rousseau et les illusions de la communauté (Paris, Payot, 1978) et, aux Presses Universitaires de Laval : La révolution cartésienne (avec J. Boulad-Ayoub, Québec, 2006), La tolérance est-elle une vertu politique ? (avec M. Angenot et M.-L. Eddi, Québec, 2006), Les fondements théoriques de la représentation politique (avec J. Boulad-Ayoub, Québec, 2007) et L’illusion cosmopolitique (Québec, 2008).

Laurence Viglieno, ancienne élève de l’ENS (Sèvres), maître de Conférences à l’université de Nice Sophia Antipolis jusqu’en 1998, enseigne la littérature française du xviiie siècle et s’est particulièrement intéressée aux rapports entre psychologie et littérature. Dans cette optique, elle a consacré l’essentiel de son travail à Jean-Jacques Rousseau et publié une cinquantaine d’articles concernant essentiellement son œuvre mais aussi celle de Diderot, Prévost, Mme de Staël, et d’autres auteurs du xviiie siècle.