Résumé : L’opposition entre présupposition et sous-entendu (Ducrot, 1972) se fonde sur un critère apparemment décisif : pour la première, l’implicite est linguistiquement marqué, indépendant des circonstances de l’énonciation ; pour le second, l’implicite est livré aux aléas du contexte. Mais la réalité est moins tranchée. Cette étude défend une thèse continuiste révélant imbrication et enchaînements entre les deux stratégies phares de l’implicite. Un dialogue de Marivaux en fera l’illustration.