Résumé : Cet article oppose la définition de la présupposition en termes de savoirs partagés (approche issue des travaux de R. Stalnaker et majoritaire actuellement) à une approche énonciative inspirée des recherches d’O. Ducrot et J.-C. Anscombre. Il montre que les problèmes de délimitation du phénomène présuppositionnel soulevés par la première approche peuvent être résolus en adoptant une conception énonciative du sens et en mettant en avant la dépendance du posé par rapport au présupposé.