Abstract: Cet article repose sur la lecture de tout le corpus de préfaces publiées dans la première moitié du xxe siècle au Québec et qui ont débattu de l’existence d’une littérature nationale. Il s’intéresse plus particulièrement aux propos de Jules Fournier et de Camille Roy, en posant comme hypothèse que la préface nécessite le déploiement d’ethos différents en fonction de la position occupée dans le champ, qu’elle soit celle de l’écrivain ou de l’animateur de la vie littéraire.