Résumé : Lorsqu’ils sont portés à l’attention du public après la mort de l’écrivain, les inédits, la correspondance, les journaux personnels sont rarement, voire jamais dépourvus de textes liminaires. Les ayants droit se font les gardiens d’une mémoire orthodoxe en s’érigeant en société d’amis ou de lecteurs. Dans le cadre de cet article, on se demandera sur quels topos s’appuient les sociétés prenant noms d’auteurs pour souligner la singularité des textes qu’ils donnent à lire.