Abstract: À partir d’une étude des occurrences de sophos, sophia et de leurs composés chez Aristophane, on définira la notion qu’ils traduisent pour comprendre l’utilisation qu’il en fait dans ses comédies. Employés aussi bien pour dénigrer Socrate et ses disciples que pour louer le poète et les spectateurs, ils ne désignent jamais la sagesse, et qualifient un certain type de savoir en prise directe avec la « révolution culturelle » que constituent la diffusion du « livre » et l’importance donnée à l’écrit.