Résumé : Pour être pleinement « le poète du catholicisme », Paul Claudel choisit de placer son œuvre sous le regard de la seule autorité susceptible de garantir sa catholicité : le clergé, depuis ses confesseurs successifs jusqu’au pape lui-même. Cette soumission ne va cependant pas sans ambiguïtés puisque, s’il accepte toujours la censure, Claudel n’en garde pas moins une certaine liberté qui le conduit à faire passer les exigences de son œuvre avant le respect de l’autorité.