Résumé : Paul Claudel, en dépit de l’évidence, ne se laisse pas facilement classer parmi les « écrivains catholiques » – même s’il lui arrive bien sûr ponctuellement d’écrire sous cette étiquette. Beaucoup plus intéressante est sa propre définition de la « catholicité » de l’écrivain, ou plutôt du « poëte », particulièrement élaborée dans la préface intitulée « Du sens figuré de l’Écriture » et parue en 1938 : définition rhétorique et stylistique, fondée sur l’usage de la figure.