Résumé : Attaqué après la publication du Mystère de la charité de Jeanne d’Arc, Charles Péguy affirme sa liberté vis-à-vis des autorités religieuses et intellectuelles. Littérature et religion ont en effet chacune leur pré carré dans le monde moderne ; les mettre ensemble bouscule une répartition des pouvoirs dont s’accommodent gens de Lettres et gens d’Église. Péguy franchit la frontière, en ridiculisant au passage la notion de « poète catholique », lui qui ne veut relever que de son génie prophétique.