Résumé : Bien qu’agnostique, André Malraux a attribué aux rapports de force entre la foi et la création artistique une place majeure dans ses écrits esthétiques, dont de longs développements sont consacrés à la sculpture chrétienne. On tentera d’appliquer ces thèses aux paradoxes auxquels est confronté l’écrivain catholique du xxe siècle. Le jugement de Malraux sur les écrivains catholiques est tributaire de sa vision de la création artistique mais aussi d’une conception très personnelle du christianisme.