Résumé : Lafitau accorde dans ses Mœurs une place substantielle aux divinités, aux croyances, aux rites, aux objets, aux monuments et aux pratiques scripturaires de l’Égypte ancienne. Fondée sur des sources antiques, renaissantes et contemporaines, la réflexion du jésuite est guidée par des visées polémiques, mais surtout apologétiques. On voudrait préciser la nature de ce que Lafitau définit plus largement comme une « théologie symbolique » au travers des gravures relatives à l’Antiquité égyptienne.