Résumé : Les gender studies ont réévalué un corpus assez important de romancières et d'autrices britanniques, largement lues en Grande-Bretagne au tournant des xviiie et xixe siècles. Les traductions participent de cette notoriété dans un marché français avide des romans d’outre-manche. Cet article en dresse un bilan et examine dans quelle mesure elles font place aux enjeux politiques. Il aborde le cas particulier de la traduction, ou non, des romans sur les nations sœurs et de leur message patriotique.