Résumé : Jamais l’esprit satirique n’a quitté Bèze, des Juvenilia (1548) à la Réponse à un gentilhomme savoysien (1598), et jusque dans la Confession de la foy chrestienne (1559). Dans ses œuvres, Bèze attaque plusieurs défauts connexes de la « philautie » tels que la vanité, l’arrogance, la fausse modestie et l’ambition, notamment dans de violentes diatribes ad personam, et s’est lui-même fait accuser de ces défauts par d’autres écrits.