Résumé : Peut-on étendre le terme de « personne » à des artefacts ? Puisqu’il a pu s'employer pour Dieu et pour l'homme, dont les intelligences sont sans commune mesure, pourquoi le support d'une intelligence artificielle responsable d'actions non programmées par l'homme ne serait-il pas lui aussi désigné comme une personne ? Une telle hypothèse engage cependant des positions transhumanistes, postule un matérialisme qui rend inconsistant le terme de « personne », et relève de l’abus de langage.