Résumé : La distinction personne/persona renouvelle le débat entre États appelant à un ordre international humanitaire et la majorité des autres, pour laquelle cette évolution constitue une nouvelle forme de colonialisme. En effet, l’avènement des droits de l’Homme, parachevant l’introduction de la « personne » en droit des gens et justifiant sa protection au travers des actions humanitaires, implique un retour de la persona qui confirme le cheminement du droit international vers plus d’humanité.