Résumé : L’article parcourt les archives de l’Université et du Parlement de Paris pour faire apprécier la façon dont les autorités ont tenté de contrôler le théâtre des étudiants parisiens. Ces tentatives s’inscrivent dans un double contexte d’affirmation de l’autorité royale et parlementaire et de développement du système collégial. Au théâtre des étudiants, souvent insaisissable, s’oppose ainsi un théâtre signé et situé, c’est-à-dire un théâtre de collègue, placé sous l’autorité des maîtres.