Résumé : L’article analyse le topos de l’atelier du peintre comme une mise en scène du mystère de la création esthétique. Le parcours de son protagoniste, Strickland, sorte de double de Gauguin, à travers Paris, Marseille et Tahiti, représente autant d’étapes dans la formation d’un artiste, achevée lorsque l’atelier se confond avec l’œuvre. Mais l’œuvre peut être aussi définie par sa reconnaissance par la critique, présentée par Somerset Maugham sous un éclairage ironique.