Résumé : Claude Simon pense la littérature à partir de la peinture, qui joue le rôle d'un véritable modèle épistémologique pour l’écriture elle-même. Il a notamment entretenu une relation aussi étroite qu’ambivalente avec le discours des historiens d’art, parfois figurés dans son œuvre romanesque. Si on décèle dans ses textes l’influence des travaux de Gombrich, de Blunt ou de Rosenberg, c’est surtout avec ceux d’Elie Faure que son œuvre entretient un véritable dialogue, dont il convient de préciser les enjeux.