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Classiques Garnier

Sommaire biographique

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : La Peau de chagrin
  • Pages : XXIX à XXXVI
  • Réimpression de l’édition de : 1985
  • Collection : Classiques Jaunes, n° 345
  • Série : Littératures francophones
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782812414428
  • ISBN : 978-2-8124-1442-8
  • ISSN : 2417-6400
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-1442-8.p.0035
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 08/04/2014
  • Langue : Français
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SOMMAIRE BIOGRAPHIQUE



1799. — Naissance, à Tours, le 20 mai, d'Honoré Balzac, fils du c citoyen Bernard-Franjois Balzac » et de la c citoyenne Anne-Charlotte-Laure Sallambier, son épouse ». Il sera mis en nourrice à Saint-Cyr-sur-Loire jusqu'à l'âge de quatre ans. Il aura deux saurs :Laure, née en r800, et Laurence, née en r8o2 ; un frère, Henri, né en r8o7.
1804. — Il entre à la pension Le Guay, à Tours.
1807. — II entre, le 22 juin, au collège des Oratoriens de Ven- d6me, qu'il quittera, après un rigoureux internat, le 22 avril r 8r j.
1814. —Pendant l'été, il fréquente le collège de Tours. En novembre, il suit sa famille à Paris, rue du Temple.
1815. — Il fréquente deux institutions du quartier du Marais, l'institution Lepître, puis, à partir d'octobre, l'institution Ganser et suit vraisemblablement les cours du lycée Charle- magne.
1816. — En novembre, il s'inscrit à la Faculté de Droit et entre, comme clerc, chez M~ Guidlonnet-Mervilde, avoué rue Coquil- lière.
1818. — II quitte, en mars, l'étude de Me Guildonnet-Mervilde pour entrer dans celle de Me Passez, notaire, ami de ses parents et qui habite la même maison, rue du Temple. Il rédige des Notes sur l'immortalité de l'âme.
1819. —Vers le reT aotlt, Bernard-FranFois Balzac, retraité de l'administration militaire, se retire à Villeparisis avec sa
36 famille. Honoré, bachelier en droit depuis le mois de janvier, obtient de rester à Paris pour devenir homme de lettres. Installé dans un modeste logis mansardé, rue Lesdiguières, il y compose une tragédie, Cromwell, qui ne sera ni jouée, ni publiée de son vivant.
1820. — Il commence Falthurne et Sténie, deux récits qu'il n'achèvera pas. Le z 8 mai, id assiste au mariage de sa sæur Laure avec Eugène Surville, ingénieur des Ponts et Chaussées. Ses parents donnent congé rue Lesdiguières pour le zeT janvier
z 8zz.
1821. — I_e reT septembre, sa sæur Laurence épouse M. de Mont aigle.
1822. —Début de sa liaison avec Laure de Berny, âgée de quarante-cinq ans, dont il a fait !a connaissance à Villeparisis l'année précédente ; elle sera pour lui la plus vigilante et la plus dévouée des amies. Pendant l'été, id séjourne à Bayeux, en Nor- mandàe, avec les Surville. Ses parents emménagent avec lui à Paris, dans le Marais, rue du Roi-Doré.
Sous le pseudonyme de Lord R'Hoone, il publie, en collaboration, L'Héritière de Birague et Jean-Louis ;puis, seul, Clotilde de Lusignan. Le Centenaire ei Le Vicaire des Ardennes, parus da même année, sont signés Horace de Saint-Aubin.
1823. — Au cours de l'été, s~our en Touraine. La Dernière Fée, par Horace de Saint-Aubin.
1824. —Vers la fin de l'été, ses parents ayant regagné Ville-
parisis, i! s'installe rue de Tournon.
Annette et le Criminel (Argow le Pirate), par Horace de
Saint-Aubin. Sous l'anonymat Du droit d'aînesse ;
Histoire impartiale des Jésuites.

1825. —Associé avec Urbain Carrel, il réédüe les æuvres de Molière et de La Fontaine. En avril, bref voyage à Alengon. Début des relations avec la duchesse d'Abrantès. Sa sæur Laurence meurt le zz août.
37 Wann-Chlore, par Horace de Saint-Aubin. Sour l'ano- nymat :Code des gens honnêtes.
1826. — Le zen juin, il obtient un brevet d'imprimeur. Arsocàé avec Barbier, il s'installe rue des Marais-Saint-Germain (aujourd'hui rue Visconti) . Au cours de l'été, sa famille abandonne Villeparisis pour se faxer à Versailles.
1827. — Le z f juillet, avec Laurent et Barbier, il crée une socàété pour d'exploitation d'une fonderie de caractères d'impri- merie.
1828. — Au début du printemps, Balzac s'installe z, rue Cassini, près de l'Observatoire. Ses affaires marchent mal : il doit les liquider et contracter de lourdes dettes. Il revient à la littéra- ture : du zI septembre à la fin d'octobre, il s~ourne à Fougères, chef le général de Pommereul, pour préparer un roman sur la chouannerie.
1829. — Balzac commence à fréquenter les salons i! est relu chef Sophie Gay, chef le baron Gérard, chef Mme Hamelin, chef la princesse Bagration, chef Mme Kécamier. Début de la correspondance avec Mme Zulma Carraud qui, mariée à un commandant d'artillerie, habite alors Saint-Cyr-l'École. Le zy juin, mort de Bernard-Fran~ois Balzac.
En mars a paru, avec la signature Honoré Balzac, Le Dernier Chouan ou La Bretagne en i Soo qui, sous le titre définitif Les Chouans, sera le premier roman incorporé à La Comédie humaine. Fn décembre, Physiologie du mariage, «par un
jeune célibataire ».
1830. —Balzac collabore à la Revue de Paris, à la Revue des Deux Mondes, ainsi gu'à divers journaux : le Feuilleton des journaux politiques, La Mode, La Silhouette, Le Voleur, La Caricature. Il adopte la particule et commence à signer « de Balzac ». Avec Mme de Berry, il descend la Loire en bateau (juin) et séjourne, pendant l'été, dans !a propriété de La Grena- dière, àSaint-Cyr-sur-Loire. Pendant l'automne, il devient un familier du salon de Charles Nodier, à l'Arsenal.
38 Premières «Scènes de la vie privée » : La Vendetta ;Les Dangers de l'inconduite (Gobseck) ; Le Bal de Sceaux ; Gloire et Malheur (La Maison du Chat-gui-pelote) ; La Femme vertueuse (Une double famille) La Paix du ménage. Parmi les premiers «Contes philosophiques » :Les Deux Rêves, L'Élixir de longue vie...
1831. —Désormais consacré comme écrivain, il travaille avec acharnement, tout en menant, à ses heures, une vie mondaine et luxueuse, qui ranimera indéfiniment ses dettes. Ambitions politiques demeurées insatisfaites.
La Peau de chagrin, roman philosophique. Sous !'étiquette « Contes philosophiques» :Les Proscrits ; Le Chef-d'~uvre inconnu...
1832. —Entrée en relations avec Mme Hanska, « l'étrangère », qui habite le château de Wier~chou~nia, en Ukraine. Il est l'hôte de M. de Margonne à Saché (où il a fait et fera d'autres séjours) ; puis der Carraud, qui habitent maintenant Angouléme. Il est devenu l'ami de la marquire de Castries, qu'il rejoint en août à Aix-ler-Bains et gu'il cuit en octobre à Genève :désillusion amoureuse. Au retour, il passe trois semaines à Nemours auprès de Mme de Berny. Id a adhéré au parti néo-légitimiste et publié plusieurs essais politiques.
La Transaction (Le Colonel Chabert). Parmi de nouvelles « Scènes de la vie privée» :Les Célibataires (Le Curé de Tours) et cinq «scènes » dàstinctes qui seront groupées plus tard dans I.a Femme de trente ans. Parmi de nouveaux «Contes philosophiques» : Louis Lambert. En marge de la future Comédie humaine premier dixuàn der Contes drolatiques.
1833. —Début d'une correspondance suivie avec Mme Hanska. Il la rencontre pour la première fois en reptembre à Neuchâtel et la retrouve à Genève pour la Noël. Contrat avec Mme Béchet pour la publication, achevée par Werdet, des Études de moeurs au xixe siècle qui, de r833 à r837, paraîtront en doue volumes et qui sont comme une préfiguration de La Comé-
39 die humaine (I à IV : « Scènes de la vie privée ». V à VIII « Scènes de la vie de province ». IX à XII : «Scènes de la vie parisienne » ).
Le Médecin de campagne. Parmi les premières «Scènes de la vie de province » La Femme abandonnée ; La
Grenadière L'Illustre Gaudissart ;Eugénie Grandet
(décembre) .
1834. —Retour de Suisse en février. Le ¢juin naît Marie du Fresnay, sa fille présumée. Nouveaux développements de la vie mondaine : il se lie avec la comtesse Guidoboni Visconti.
La Recherche de l'absolu. Aarmi les premières «Scènes de la vie parisienne » :Histoire des Treize (I. Ferragus, rX33• IL Ne touchez pas la hache (La Duchesse de Langeais), r8j3-r8j¢. III. La Fille aux yeux d'or, z834-z831.)
1835. —Une édition collective d'Études philosophiques (z831- z8¢o) commence à paraître chef Werdet. Au printemps, Balzac s'installe en secret rue des Batailles, à Chaillot. Au mois de mai, il r joint Mme Hans~Ha, qui est avec son mari à Vienne, en Autriche il passe trois semaines auprès d'elle et ne la reverra plus pendant huit ans.
Le Père Goriot (z8j¢-zBjJ). Melmoth réconcilié. La Fleur des pois (Le Contrat de mariage). Séraphîta.
1836. —Année agitée. Le zo mai naât Lionel-Richard Guido- boni-Visconti, qui est peut-être son fils naturel. En juin, Bal:~ac gagne un procès contre la Revue de Paris au sujet du Lys dans la vallée. I;n juillet, il doit liquider La Chronique de Paris, qu'il dirigeait depuis janvier. Il va passer quelques semaines à Turin ; au retour, il apprend la mort de Mme de Berny, sur- venue de z~ juillet.
Le Lys dans la vallée. L'Interdiction. La Messe de l'athée. Facino Cane. L'Enfant maudit (z83z-r836). Le Secret des Ruggieri (La Confidence des Ruggieri).
1837. —Nouveau voyage en Italie (février-avril) Milan,
Venise, Gênes, Livourne, Florence, le lac de Côme.
La Vieille Fille. Illusions perdues (début). César Birotteau.
40 1838. —Séjour à Frapesle, près d'Issoudun, où sont fixés
désormais les Carraud (février-mars) quelques jours à
Nohant, chef George Sand. Voyage en Sardaigne et dans la
péninsule italienne (avril-mai). En juillet, installation aux
Jardie.r, entre Sèvres et Ville-d'Avray.

La Femme supérieure (Les Employés). I_a Maison Nucingen. Début des future,c Splendeurs et Misères des courtisanes (La Torpille).
1839. — Balzac est nommé, en avril, président de la Société des Gens de Lettres. En septembre-octobre, il mène une campagne inutile en faveur du notaire Peytel, ancien co-directeur du Voleur, condamné à mort pour meurtre de sa femme et d'un
domestique. Activité dramatique il achève L'École des
ménages et Vautrin. Candidat à l'Académie francaise, i!
s'efface, le z décembre, devant Victor Hugo, qui ne sera pas élu.
Le Cabinet des antiques. Gambara. Une fille d'Eve.
Massimilla Doni. Béatrix ou les Amours forcés. Une
princesse parisienne (Les Secrets de la princesse de
Cadignan).

1840. —Vautrin, créé le z¢ mars à la Porte Saint-Martin, est interdit le r6. Balzac dirige et anime la Revue Parisienne,
qui aura trois numéros (juillet, août, septembre) dans le
dernier, la célèbre étude sur La Chartreuse de Parme. En octo-
bre, il s'installe zg, rue Basse (aujourd'hui la «Maison de
Balzac », 47, rue haynouard) .

Pierrette. Pierre Grassou. Z. Marcas. Les Fantaisies de Claudine (Un prince de la bohème).
1841. — Le 2 octobre, traité avec Furne et un consortium de libraires pour la publication de La Comédie humaine, qui paraîtra avec un Avant-propos capital, en dix-sept volumes (r8¢z-r~¢8) et un volume posthume (r8fj).
Le Curé de village (r839-r8¢z). Les Lecamus (Le
Martyr calviniste).
1842. — Le r9 mars, création, à l'Odéon, des Ressources de Quinola.
41 Mémoires de deux jeunes mariées. Albert Savarus. La Fausse Maîtresse. Autre Étude de femme. Ursule Mirouët. Un début dans la vie. Les Deux Frères (La Rabouilleuse).
1843. — Juillet-octobre sëjour à Saint-Pétersbourg, auprès de Mme Hanska, veuve depuis le ro novembre r8¢a ;retour par l'Allemagne. Le z6 septembre, création, à l'Odéon, de Paméla Giraud.
Une Ténébreuse Affaire. La Muse du département. Honorine. Illusions perdues, complet en trois parties (I. Les Deux Poètes, z 837. II. Un grand homme de province à Paris, z839. III. Les Souffrances de l'inventeur, z843).
1$44. —Modeste Mignon. Les Paysans (début). Béatrix (II. La Lune de miel). Gaudissart II.
1845. —Mai-août Baltiac rejoint à Dresde Mme Hanska, sa fille Anna et le comte Georges Mnàs~ech ; il voyage avec eux en Allemagne, en France, en Hollande et en Belgique. En octobre, il retrouve Mme Hanska à Châlons et se rend avec elle à Naples. En décembre, seconde candidature à d'Académie
franfaise.
Un Homme d'affaires. Les Comédiens sans le savoir.
1846. —Fin mars : s~our à Rome avec Mme Hanska ;puis la Suisse et le Rhin jusqu'à Francfort. Le r3 octobre, à Wiesba- den, Balzac est témoin au mariage d'Anna Hanska avec le comte Mnis~ech. Au début de novembre, Mme Hanska met au monde un enfant mort-né, quà devait s'appeler Victor- Honoré.
Petites Misères de la vie conjugale (r8¢J-r8¢6). L'En- vers de l'histoire contemporaine (premier épisode). La Cousine Bette.
1847. — De février à mai, Mme Hanska s~ourne à Paris, tandis que Balzac s'installe rue Fortunée (aujourd'hui rue Bal~ac~. Le z8 juin, il fait d'elle sa légataire universelle. Il la rejoint à Wier~choavnia en septembre.
42 Le Cousin Pons. La Dernière Incarnation de Vautrin (dernière partie de Splendeurs et misères des courtisanes).
1848. Rentré à Paris le rJ février, il assiste aux premières
journées de la Révolution. La Marâtre est créée, en mai, au

Théâtre Historique Mercadet, reçu en août au Théâtre-
Françaàs nÿ sera pa.r représenté. A la fin de septembre, id
retrouve Mme Hanska en Ukraine et reste avec elle jusqu'au
printemps de r8po.

L'Initié, second épisode de L'Envers de l'histoire contem- poraine.
1849. —Deux voix à l'Académie française le n janvier (fau-
teuil Chateaubriand) deux voix encore le r8 (fauteuil
Vatout). L a santé de Balzac, d~à éprouvée, s'altère grave-
ment :crises cardiaques répétées au tours de l'année.

1850. — Le r¢ mars, à Berditcheff, il épouse Mme Hanska. Malade, il rentre avec elle à Paris le Zo mai et meurt le r8 août. Sa mère lui survit jusqu'en r8J¢ et sa femme jusqu'en r88z. Son frère Henri mourra en r 8 f 8 ; sa sueur Laure en r 8~r.
1854. —Publication posthume du Député d'Arcis, terminé par Charles Rabou.
1855. —Publication posthume des Paysans, terminé sur l'ini- tàative de Mme Honoré de Balzac. Édition, commencée en rBJd, des ouvres complètes en vingt volumes par Houssiaux, qui prend la suite de Furne comme concessionnaire (I à XVIII. La Comédie humaine. XIX. Théâtre. XX. Contes drolatiques).
1856-1857. —Publication posthume des Petits Bourgeois, terminés par Charles Rabou.
1869-1876. —Édition définitive des ouvres complètes de Balzac en vingt-quatre volumes chef Michel Lévy, puis Cal- mann-Lévy. Parmi les «Scènes de la vie parisienne »sont réunies pour la première fois les quatre parties de Splendeurs et misères des courtisanes.