Résumé : Le Discours de la servitude volontaire est traversé par un réseau d’analogies végétales dont on peut étudier en détail le déploiement, à travers les figures du bois vert et du bois mort, des semences et des greffes. Rapporté à ses sources classiques, ce réseau d’analogies, qui déborde le seul Discours pour s’étendre jusqu’aux poèmes latins de La Boétie, constitue un des outils à la fois poétiques et conceptuels par lesquels il affronte la question de la culture et de la plasticité de notre nature.