Abstract: Les achats et les ventes d’actions se font le plus souvent aux sièges des compagnies au xviie siècle. La circulation des papiers, que ce soient des actions ou des billets d’emprunts d’État, toujours plus nombreux lors du siècle suivant, conduit à envisager la création d’un marché et à encadrer toutes les transactions financières. L’État est soucieux de remettre de l’ordre après la crise boursière des années Law. La législation abondante en la matière ne montre-t-elle pas aussi les tâtonnements et les hésitations du pouvoir et le manque d’efficacité des mesures décidées ?