Résumé : Si la question d’autrui naît bien dans l’Antiquité en lien avec une interrogation philosophique sur la vie bonne et le bonheur, et qu’elle se trouve enrichie par la dimension eschatologique propre au christianisme, rien ne serait plus faux que de penser cette question selon un présupposé téléologique. Après un rappel des travaux décisifs d’André-Jean Voelke sur le sujet, sont présentées les tensions de cette histoire d’autrui en Occident illustrées par chacune des contributions.