Résumé : Les récits de voyage sont des lieux privilégiés de la perception de l’autre. L’Euagatorium de Félix Fabri, souvent décrit comme le récit de voyage le plus riche du Moyen Âge, offre un terrain d’études particulièrement fécond. Il s’agira ici de montrer que la vision de l’étranger n’est pas chez lui uniquement stratégique ou pragmatique, mais qu’elle témoigne d’une réelle ouverture à l’autre et même d’une certaine tolérance.