Résumé : Les Idylles bucoliques de Théocrite se construisent sur un prisme mémoriel particulièrement complexe, auquel Roger Bissière fait écho dans le tableau qu’il a peint entre 1946 et 1947, en Hommage à Théocrite. Celui-ci construit en effet une mémoire bucolique, portée par le chant des pâtres (mémoire individuelle), par les mythes qu’ils évoquent (mémoire collective) et par ses propres souvenirs (mémoire littéraire), en un jeu de cristallisations qui se retrouve à chaque fois dans le tableau de Bissière.