Résumé : Les travaux menés par les intervenants sur les modalités d’élaboration de la mémoire dans les textes grecs et latins de l’Antiquité à la Renaissance ont fait apparaître une notion dynamique et plastique. Chargée de commémorer mais également de sauvegarder personnes, noms, événements, la mémoire se révèle en outre dotée d’une capacité à se redéployer. Les textes mettent en lumière la possibilité d’une reconstruction mémorielle et d’un réinvestissement de la mémoire dans de nouveaux espaces-temps.