Résumé : Carlos Lévy montre dans son introduction comment à la fin de la République romaine s’élabora une structuration des opinions philosophiques rendant compte de la mémoire. Son rôle est minoré par l’Épicurien Lucrèce, qui semble avoir eu du mal à l’intégrer à son atomisme. Pour les Stoïciens, elle est une trace laissée dans l’hégémonique, sans que pour autant l’éthique cesse de se déployer dans le présent. Cicéron saura dépasser cet immanentisme pour orienter la mémoire vers la transcendance.