Résumé : Le coup d’État est un fil rouge dans l’histoire de Gênes. Le dernier coup réussi, celui de Doria en 1528, a donné à la République une structure qui, malgré l’insurrection de Fieschi (1547) et une guerre civile (1575-1576), a trouvé sa stabilité. Cet essai contient deux exemples antithétiques de manipulation effectuée au xviie siècle par l’oligarchie génoise sur la mémoire des épisodes insurrectionnels: le coup de Leveratto, couvert par l’oubli, et celui de Vachero, voué à la damnatio memoriæ.