Résumé : Dans le prologue du Renaut de Montauban, la trahison constitue l’élément déstabilisant majoritairement une organisation du pouvoir rigide, et elle assume des valeurs parfois contradictoires selon que l’acteur en soit l’empereur ou le vassal. Dans les Cantari, cette thématique subit un processus de rationalisation et, bien qu’elle maintienne sa contextualisation sur le plan politique, elle est représentée comme une trahison amoureuse qui finit par miner les rapports entre empereur et vassal.