Résumé : De 1870 à 1914, le geste de l’écriture et les gestes de la danse se conjuguent de plus en plus chez les romancières, telles Jean Bertheroy, Rachilde et Colette. Désormais libérées de l’exigence exclusive de légitimer leur auctorialité et leur relation à la publicité, les écrivaines se jouent des tabous et des fantasmes en mettant en scène un corps déculpabilisé par l’accent mis sur sa prestation physique, et qui donne à voir les difficultés des femmes ainsi que leur droit à la réalisation personnelle et artistique.