Résumé : En étudiant la représentation de l’argent dans Les Rougon-Macquart, cette contribution s’interroge sur le statut du topos économique en régime naturaliste, par rapport aux modèles de Balzac et Dickens. Dans Pot-Bouille, on assiste à l’épuisement ironique d’un thème traité sur le registre de l’hyperbole ; dans La Joie de vivre, le langage de l’économie s’infiltre dans un texte « psychologique » ; dans Au Bonheur des Dames, la métaphore de la liquidité s’impose dans un univers moderne de la circulation.